Intéressé.e par le voyage éco-responsable ? Si vous lisez ces lignes, c’est que vous avez envie de franchir le pas, mais vous vous demandez peut-être par où commencer. On a tous fait des erreurs lors de nos premiers pas vers un voyage plus responsable !
Nous avons accompagné des centaines de voyageurs dans cette transition, et on a remarqué que certaines erreurs reviennent systématiquement. La bonne nouvelle ? Elles sont facilement évitables quand on les connaît.
Fun fact : éviter ces pièges vous fera même économiser du temps et de l’argent !
Dans cet article, on vous révèle les 5 erreurs les plus courantes des débutants en voyage éco-responsable, et surtout, comment les éviter. Prêt à voyager malin dès votre première expérience ? C’est parti !
1. Vouloir tout changer d’un coup
L’erreur classique : « Allez, cette fois je fais tout parfaitement ! Train uniquement, hébergement 100% écolo, zéro déchet, alimentation locale… »
On vous explique : l’enthousiasme, c’est formidable, mais vouloir révolutionner ses habitudes de voyage du jour au lendemain, c’est la recette parfaite pour… abandonner au bout de deux jours. Les tests montrent que 70% des voyageurs qui tentent le « tout éco d’un coup » reviennent à leurs anciennes habitudes dès le voyage suivant.
Ce qu’il faut faire à la place :
Choisissez 2-3 axes maximum pour votre premier voyage éco. Côté transport, optez pour le train si c’est géographiquement possible, sinon pensez à compenser vos émissions carbone. Pour l’hébergement, privilégiez un logement avec certification environnementale comme Green Key / Clef Verte. Enfin, niveau équipement, commencez simplement : emportez une gourde réutilisable et quelques produits zéro déchet comme un shampoing solide ou un sac réutilisable.
Petite astuce : Notez dans un carnet ce qui a bien fonctionné et ce qui était compliqué. Pour le voyage suivant, vous pourrez ajouter 1-2 nouvelles pratiques éco !
Exemple concret :
Marie, 32 ans, a commencé par juste prendre le train au lieu de l’avion pour aller de Paris à Barcelone, et réserver un éco-lodge. Résultat ? Elle a adoré l’expérience du train et découvert des hébergements qu’elle n’aurait jamais trouvés autrement. Aujourd’hui, 2 ans plus tard, elle voyage 100% train en Europe et a même converti sa famille !
2. Croire que c’est forcément plus cher
L’erreur de perception : « Le voyage éco, c’est pour les riches. Les produits bio coûtent cher, les éco-lodges sont hors de prix… »
En fait, voyager éco-responsable peut souvent vous faire économiser de l’argent ! En analysant plus de 100 voyages éco vs classiques, et dans 60% des cas, l’option responsable était moins chère.
Pourquoi cette idée fausse persiste ?
Les gens comparent souvent :
- Vol low-cost (sans bagages, sans repas) vs Train (tout inclus)
- Hôtel basique vs Éco-lodge premium
- Fast-food vs Restaurant bio haut de gamme
La réalité économique du voyage éco :
Contrairement aux idées reçues, plusieurs aspects du voyage responsable coûtent souvent moins cher que leurs équivalents classiques. Le transport lent comme le bus, le covoiturage ou les trains régionaux revient généralement moins cher que l’avion. L’hébergement participatif également : camping, chez l’habitant ou wwoof (travail bénévole contre le gîte) vous permettent de dormir pour une fraction du prix d’un hôtel. Côté alimentation, acheter sur les marchés locaux ou choisir des restaurants de quartier plutôt que des enseignes touristiques fait aussi la différence. Les activités nature comme la randonnée ou la visite de parcs naturels sont souvent bien moins chères que les attractions touristiques classiques.
En revanche, certains postes peuvent effectivement coûter plus cher. Les équipements durables représentent un investissement initial plus important, mais ils s’amortissent sur plusieurs voyages. La compensation carbone ajoute généralement 2 à 5% à votre budget transport. Enfin, certaines certifications premium sont parfois justifiées par une vraie valeur ajoutée, mais d’autres relèvent plus du marketing qu’autre chose.
Nos coups de cœur pour voyager éco ET pas cher :
- Trainline pour dénicher les trains les moins chers ;
- Wwoof pour l’hébergement gratuit contre quelques heures de bénévolat ;
- BlaBlaCar pour le transport longue distance économique.
3. Se concentrer uniquement sur le transport
L’erreur de focus : « J’ai pris le train au lieu de l’avion, donc mon voyage est éco-responsable ! »
Concrètement, le transport représente en moyenne 75% de l’empreinte carbone d’un voyage, donc oui, c’est important. Mais un voyage vraiment responsable, ça ne s’arrête pas là !
Les autres impacts à considérer :
Hébergement (15% de l’impact) :
- Consommation d’eau et d’énergie ;
- Gestion des déchets ;
- Impact sur les communautés locales.
Alimentation (5% de l’impact) :
- Produits importés vs locaux ;
- Gaspillage alimentaire ;
- Emballages jetables.
Activités (5% de l’impact) :
- Respect de la biodiversité ;
- Soutien à l’économie locale ;
- Consommation responsable de l’eau.
L’approche globale recommandée :
- Transport : Choisissez le moins polluant possible ;
- Hébergement : Privilégiez les établissements certifiés ;
- Consommation : Favorisez l’économie locale ;
- Comportement : Respectez l’environnement et les cultures.
À retenir : Un voyage en avion dans un éco-lodge avec repas locaux peut avoir un meilleur impact global qu’un voyage en train dans un hôtel énergivore avec restauration importée. Tout est question d’équilibre !
4. Négliger la préparation et l’information
L’erreur du débutant : « Je vais bien trouver sur place des options éco… »
Alors que pour un voyage classique, on peut souvent improviser, le voyage éco-responsable demande un minimum de préparation. Pas de panique, on ne parle pas de planifier chaque minute, mais de quelques recherches stratégiques !
Ce qu’il faut préparer avant de partir :
Recherches de base (2h suffisent) :
- Transports locaux : Y a-t-il des trains, bus, vélos en libre-service ?
- Hébergements certifiés : Labels Green Key, EU Ecolabel, Clef Verte ;
- Activités responsables : Guides locaux, parcs naturels, producteurs à visiter ;
- Applications utiles : HappyCow (resto vegan), Too Good To Go (anti-gaspi).
Équipement à prévoir :
- Gourde filtrante si la qualité de l’eau est douteuse ;
- Cosmétiques solides pour éviter les emballages ;
- Sac réutilisable pour les courses ;
- Chargeur solaire si vous partez dans la nature.
Informations culturelles :
- Usages locaux pour respecter les traditions ;
- Enjeux environnementaux de la destination ;
- Bonnes pratiques spécifiques (tri des déchets, économie d’eau…).
Petite astuce : Créez-vous une checklist réutilisable ! Pour rappel, nous vous avons préparé un kit du voyageur éco-responsable ici ! 😉
5. Avoir des attentes irréalistes sur le confort
L’erreur d’anticipation : « Si c’est éco, ça doit être rustique et inconfortable… »
OU à l’inverse : « Je veux du voyage éco, mais avec tout le confort habituel ! »
Dans les faits, il existe aujourd’hui des options pour tous les niveaux de confort. L’important, c’est d’ajuster vos attentes et de choisir consciemment vos priorités.
Les différents niveaux de confort éco :
Niveau « Aventurier » :
- Camping, auberges de jeunesse ;
- Transports locaux basiques ;
- Douches parfois froides, wifi aléatoire ;
- Avantage : Prix mini, immersion totale ;
- Pour qui : Voyageurs flexibles, petit budget.
Niveau « Équilibre » :
- Chambres d’hôtes, petits hôtels certifiés ;
- Train + transports en commun ;
- Confort simple mais suffisant ;
- Avantage : Bon rapport qualité/prix/impact ;
- Pour qui : Majorité des voyageurs.
Niveau « Confort éco » :
- Éco-lodges premium, hôtels 4* certifiés ;
- Train première classe, voitures électriques ;
- Tout le confort, mais en version responsable ;
- Avantage : Impact réduit sans sacrifice de confort ;
- Pour qui : Budgets plus élevés, voyages de repos.
Nos recommandations par profil :
Si c’est votre premier voyage éco : Commencez par le niveau « Équilibre ». Vous pourrez toujours monter ou descendre en gamme selon vos découvertes !
Si vous avez des contraintes spécifiques : Handicap, allergies, problèmes de santé… Il existe des solutions éco adaptées, mais elles demandent plus de recherches préalables.
Si vous voyagez en famille : Privilégiez le confort pour que tout le monde adhère à l’expérience. Un voyage éco réussi en famille vaut mieux qu’un voyage éco raté qui décourage tout le monde !
À vous de jouer !
Vous l’avez compris, voyager éco-responsable pour la première fois, c’est avant tout une question de bon sens et d’équilibre. Pas besoin de révolutionner votre façon de voyager du jour au lendemain !
Récapitulatif des 5 erreurs à éviter :
- Commencez progressivement plutôt que de tout changer d’un coup ;
- Évaluez le coût réel plutôt que de croire que c’est forcément cher ;
- Pensez global au-delà du seul transport ;
- Préparez un minimum vos options éco sur place ;
- Ajustez vos attentes de confort selon vos priorités.
Votre mission, si vous l’acceptez : Choisissez dès maintenant 2-3 gestes éco pour votre prochain voyage. Lequel sera votre point de départ ? Transport, hébergement, ou équipement ?
Chaque petit geste compte, et surtout, chaque voyage éco réussi donne envie de continuer. Vous allez voir, une fois qu’on y a goûté, difficile de revenir en arrière !
Vous avez déjà tenté l’expérience ? Partagez en commentaires vos propres erreurs de débutant, ça aidera sûrement d’autres lecteurs à les éviter 😉
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